Pensées plus ou moins gaies...

Tonnerre s'approcha de la Rivière d'Azur. Comme l'eau était limpide ! Il se pencha et hut une gorgée.
*ELLE EST LIMPIDE, MAIS GLACIALE !*
Frissonant, il bandit ses muscles, et plongea dans l'eau. Le froid mordantlui coupa le souffle un instant, tandis qu'il nageait avec grâce et élégance...
Après quoi, il remonta vers la berge et s'allongea au soleil. Ses poils bruns séchaient rapidement, et il ferma les yeux, ivre de bonheur... Puis, d'un seul coup, les souvenirs lui revinrent. Il se souvint de sa famille et la tristesse le submergea. Il se leva, peiné, et regarda autour de lui.

[Pas beaucoup d'inspi'^^]

[ Pas grave ^^]

Eternitée, déambulait, elle ne savait pas trop comment gérer cette nouvelle, ses maîtres l'avaient délaissés, abandonnés dans cet endroit qu'elle ne connaissait en rien. Elle cherchait désespérément à les retrouver, ses yeux ne lui indiquait rien et elle commença à paniquer. Elle galopa de ci de là cherchant un signe de son ancienne maison. Au bout de quelques heures elle arriva à une rivière, sans vraiment la voir elle se jeta dedans avec sa grâce habituelle bien qu'elle soit complètement désorientée. Elle se débâtit dans l'eau donnant de violents coups de pattes, le changement de sol l'avait déstabilisé au plus haut point, elle coula lentement, sans cesser pourtant de se battre avec acharnement. L'eau entra dans ses naseaux, la faisant partir dans les vapes, elle avait besoin d'air et de tout urgence, sa vision se troubla et bientôt elle ne vit plus que des ombres et une lumière plus haut au dessus d'elle...
La jument se réveilla quelques temps plus tard, elle était installer sur la rive, l'herbe lui caressait le visage, elle regarda autour d'elle et découvrit un magnifique étalon...

[un magnifique étalon... ? Wouahou !^^]

Le jeune Tonnerre avait entendu un bruit d'éclaboussure et s'était retourné. Une belle jument blanche avait sauté dans l'eau... Mais, stupeur, elle semblait désorientée et inconsciente de la profondeur de la Rivière !
Sans réfléchir davantage, il sauta à son tour. Mais... il était dur pour un cheval, aussi grand fut-il de ramener une jument hors de l'eau ! Il pivota, plongea, se mit sous elle et remonta. Sauvés ! Il fit de grands mouvements et parvint à rejoindre la berge avec la jument. Il l'allongea et la regarda s'éveiller. Quand elle ouvrit les yeux, le jeune étalon lui demanda avec douceur.

- Bonjour ! Comment t'appelles-tu ?

Doucement elle se leva, ses pattes lui faisaient mal ainsi que sa tête, elle faillit retomber à terre mais elle se retint tant bien que mal. Elle ne se souvenait que de très peu de choses, mais soudain le souvenir de ses maîtres remonta comme la lave d'un volcan en pleine éruption.

"Où sont mes maîtres, où sont les prés où je suis née, où est l'étable de mon enfance?" dit elle en ignorant la question de l'étalon

Elle avait mal et était plus qu'épuiser, ses longues jambes n'arrivaient plus à la faire tenir debout, une brise légère et voilà que la jument se refondrait sur le sol sans réel force. Des larmes de douleur coulèrent de ses yeux noir

"Ils m'ont abandonnés, n'est ce pas" dit elle d'une voie presque inaudible en regardant l'étalon dans les yeux

Étonné des paroles de la jument blanche, il cligna des yeux. Une jument qui avait été domestiquée ?
Un peu surpris, il déclara gentiment, pour la rassurer comme il le pouvait.

- Hum... Tu les as peut-être perdus ? Ce n'est pas de ta faute !

"Pas de ma faute? Je suis une mauvaise jument de concours, j'ai tout perdu... Et même toit tu doit me trouver pathétique et moche à pleurer comme une madeleine mal formée"

Elle avait dit la dernière phrase avec un petit sourire qui disparut aussitôt, elle savait qu'ils l'avaient abandonnée, mais peut être était ce mieux que la voie qui lui aurait été destiné si elle avait été plus âgée: l'abattoir: sa mère lui avait souvent parler de cet endroit pour faire peur à la petite pouliche qu'elle était avant mais en grandissant elle avait compris que ce lieux de tuerie existait belle et bien combien de chevaux autrefois ces concurrents avaient disparus dans ses grands bâtiments. Elle resta là à regarder l'étalon. Allait elle rester faible à ses yeux non c'était hors de question, utilisant ces dernière forces elle se releva et daigna enfin répondre à la question première de l'étalon.

"Mon nom est Eternité et toi quel est le tien?"

Le jeune étalon sauvage, un peu gêné, lui répondit. Elle avait l'air désorientée, perdue, et, surtout, monotone...

- Moi, c'est Tonnerre. Je suis un Cheval Sauvage. J'imagine que tu devais être une ancienne jument domestiquée ?

Il observa la jument couleur de neige : elle avait l"air abbatue qui lui rappelait sa Mère...

"Anciennement... oui mais je ne retournerais plus jamais au près des hommes tu peux me croire, ils m'ont fait trop de mal, mais au fait qu'est ce que l'on doit faire lorsqu'on est sauvage?"

Après tout la jument ne connaissait que très peu de chose, sur la vie sauvage, elle avait vécu toute sa vie dans un enclos, un près et une écurie où elle était soigné et nourris à volontés, rien ne serait plus pareil, il n'y aurait plus d'entraînement ni rien d'autres pourtant un sourire vint illuminer son visage, elle était finalement heureuse de pouvoir faire ce qu'il lui plaisait lorsque cela lui chantait au lieu de toujours être à l'écoute d'un humain antipathique.

"Apprend moi à être un vrai mustang, Tonnerre s'il te plait"

Quoiqu'étonné de la demande de la jument, il déclara d'une voix neutre.

- Tu sais, lorsqu'on est un Cheval Sauvage, nous devons fuir en permanence les Hommes, être à l'écoute sans relâche, et savoir trouver de la nourriture même dans les domaines les plus arides !
Serais-tu prête à abandonner ta vie douillette de Jument Sauvage ?

Il jeta un coup d'œil à la jument. Elle semblait déternminée, très déterminée...

"Je le suis" dit elle presque solennellement mais elle ne pu s'empêcher de rire. "Ah là là qu'est ce que ça fait du bien de ne pas être enfermé! Mais j'ai une question tu es solitaire ou tu as un troupeaux, un clan ou quelque chose d'autres? Comment vis tu habituellement?"

Elle regardait l'étalon avec douceur, il était vraiment beaux et lui avait sauvé la vie, elle lui devrait toujours quelque chose, mais pour l'instant elle avait besoin de connaître comment elle deviendrais une vrai jument sauvage...

[ouille, y a pas beaucoup de monde, pour l'instant !]

Amusé de l'excitation de la jument, il déclara :

- Hum... disons que je suis solitaire, maintenant. Après avoir perdu ma famille...
Les chevaux sauvages vivent habituellement en groupe, mais, comme tu le vois, moi, non !
Si tu le veux, il y a des millions de troupeaux... mais, ils vivent loins, à l'équart des éventuels
intrus...